Projet de Loi Credit Immo. : Financement jusqu’à 90 % ???
Une nouvelle qui devrait réjouir toutes les personnes désireuses de devenir propriétaire sans pour autant disposer de l’apport de 30 ou 40 % exigé à ce jour :
Orly LEVY avait déjà, sans succès, tentée de faire entériner ce projet s’appuyant sur une garantie de l’État en plus de l’hypothèque.
Toutefois, ce projet visant à réduire de manière considérable l’apport personnel dans le cadre d’un crédit immobilier en Israël, est de nouveau d’actualité.
Le projet de loi en question devait d’ailleurs être abordé par le Comité Ministériel pour la Législation au cours de la session actuelle de la Knesset, mais le vote a été ajourné, suite à la demande express du ministère des Finances. La député LEVY explique que ce report s’inscrit dans une tentative d’arriver à un accord avec le Ministère des Finances, afin d’en augmenter dans un premier temps les chances d’être entériné, puis dans un second temps celles d’aboutir, toutefois les pourparlers et négociations avec le Ministère ont pour l’instant échouées ; ainsi, le vote est repoussé à mai 2016.
L’un des buts de ce projet de loi explique est notamment de palier à l’une des réglementations de la BCI votée le 29 aout 2013 et relative à l’apport personnel, imposant des minima oscillant entre 25% et 30% pour des primo-accédants, et 50% d’apport personnel dans le cas d’un investisseur. Le projet de loi s’adresserait à la première catégorie, celle des primo-accédants. De fait, nombre de familles issues de la classe moyenne étant dans l’incapacité de réunir l’apport personnel imposé se trouve en proie à un marché draconien de l’immobilier locatif.
Orly LEVY a par ailleurs déclaré que ce projet de loi a rencontré un succès considérable aussi bien de la part du public, que du corps ministériel. Conscients que la situation actuelle, où des populations entières ne peuvent accéder à la propriété foncière du fait de la conjonction de la hausse constante des prix de l’immobilier, ainsi que de la réglementation susmentionnée, n’est plus tolérable, ces-derniers s’accordent quasi à l’unisson qu’il est temps de lier l’acte à la parole et de soumettre la proposition à un vote d’approbation à la Knesset.
Et de conclure « ces jeunes gens qui n’ont pas les fonds appropriés n’ont pas d’autre choix que de prendre des prêts de diverses personnes tels que leurs amis, leur famille ou en arriver à prendre des prêts à des taux meurtriers auprès de 2 ou 3 banques différentes quand personne d’autre ne peut les aider dans leur demande de financement ».